Le « bad buzz » sur les réseaux sociaux, qu’est-ce que c’est ?

Vous connaissez surement le mot « buzz » ? Le buzz marketing est une technique de communication dont le but est de faire le plus de bruit possible et de faire réagir le plus grand nombre de prospects/clients de votre entreprise. Bien évidemment, le bad buzz, est un buzz « mauvais » qui ne sera pas profitable pour l’entreprise, comme vous allez le découvrir ci-dessous.

 

Le buzz marketing, et quelques exemples :

 

Cette technique est de plus en plus utilisée de nos jours avec l’essor des réseaux sociaux, et en général savamment orchestré. Lorsqu’elle est menée à bien, une telle campagne virale peut montrer d’excellents résultats. Voici un bel exemple de buzz marketing réussi : La vidéo, nommée « A hunter shoots a bear » (un chasseur tire sur un ours) permettait également aux internautes de corriger le titre en remplaçant le verbe par un autre en l’écrivant avec le clavier. De là, pas moins de 42 vidéos avaient été tournées pour s’accorder au nouveau titre choisi par l’internaute. Cette campagne de publicité de Tipp-Ex lui a permis d’augmenter son CA de 30%, d’être visionnée plus de 50 millions de fois et recevoir 1,2 million de partages sur Facebook !

 

Et le « bad buzz » alors ?

 

Cependant, il est toujours possible pour une entreprise qu’une information néfaste ou qu’une erreur interne soit à l’origine d’un « bad buzz », c’est-à-dire d’un buzz qui entraîne des conséquences négatives pour l’image de l’entreprise.

 

Illustrons cela par un exemple : Apple sort son dernier Iphone. Très vite, quelques tweets commencent à faire parler d’eux en montrant un Iphone, tordu après avoir été rangé dans une poche arrière. Une rumeur commence à enfler et des clients mécontents se font entendre.

 

Au-delà de l’audience habituelle de la marque, ce sont des dizaines de grosses entreprises qui ont surfé sur ce buzz, notamment Samsung, grand concurrent d’Apple, mais on peut aussi citer Curly, Durex, Kitkat, Nescafé, LG, Heineken ou même Amnesty International qui ont à leur tour lancé des campagnes en reprenant cette actualité.

 

Le cours de l’action a chuté en quelques heures/jours de 3,8%. Un véritable coup dur pour l’image d’Apple, qui a dû mettre en place une véritable communication de crise face à ce « Bendgate ».

 

Grâce à elle, Apple a réussi à limiter la casse et à atténuer le préjudice subit, mais les conséquences auraient pu se révéler désastreuses pour l’image de la société.

 

Pour information : selon un sondage, 47% des dirigeants d’entreprises pensent que les médias sociaux pourraient menacer leur business model.

 

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